Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

Articles RÉCents

24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 17:47

Hopopop !

 

Salut les marsouins, j'espère que vous vous éclatez bien sur la blogosphère.

 

Me revoilà, toujours vivant et presque libre après deux mois en Colombie, qui n'est pas, à ma grande surprise, que le pays des Farcs et du narco-traffic. Bien qu'il faille prendre cette dimension en compte en préparant son périple ( se renseigner sur l'activité de l'un où l'autre groupe armé dans telle région, éviter le camping sauvage... ) j'ai surtout eu l'impression de traverser un pays qui commence à respirer, et la majorité des gens que l'on a rencontré était heureuse de nous connaître, de nous recevoir, avec souvent moins d'à-priori que ne nous y avaient habitués les Centro-Américains.

 

Nous y voilà justement, en Amérique du Sud, et nous aussi on respire enfin. Nos relations avec les locaux sont peut-être meilleures aussi parce qu'on est plus posés, moins pressés en général par un impératif temporel, parce qu'à force de se faire jeter de nos bivouacs on a appris à aller vers les gens pour se faire connaître, et n'être plus "une bande de beatniks ou gitans venus saccager mon trottoir"...

 

Le problème, car il y a toujours un problème, c'est qu'arrivés en Colombie, on arrive aussi à court d'argent, san compter que j'ai mystérieusement égaré ma CB à Santa Marta, sur la côte Caraïbes. C'est ainsi qu'en ces temps de crises financières on a du faire nous aussi appel à nos chères mères pour renflouer nos comptes afin de pouvoir continuer le voyage. En vérité on a cherché d'autres solutions avant de contracter un emprunt à nos familles, on a cherché à louer le camion, alternative à la vente qui nous permettrait d'en profiter quand on aura de nouveau des ronds, mais suite à deux échecs consécutifs on doute de trouver encore des locataires, d'autant que la plupart des touristes cherchent un véhicule en Argentine ou au Chili, mais surtout pas en Colombie. Savent pas c'qui ratent héhé...

 

L'autre solution et pas des moindres, c'est de quitter provisoirement nos congés à durée indéterminée pour retourner dans le grand nord cueillir des fruits en Okanagan. Oui parce que si tu compare la cueillette de cerises à 50 cents le kilos et la canne à sucre à 6 dollars la tonnes, ca vaut encore le coup de se payer l'aller retour Bogota-Vancouver. En espérant que la saison sera meilleure que l'an passé...

Et voilà pourquoi nous atterissons mercredi au Canada, pour de nouvelles aventures vergerstiques.

 

Ah oui, c'est vrai mais qu'est-ce qu'on a bien pu faire pendant deux mois en Colombie ?

 

carte_geographique_colombie-copie-1.gif

 

Ben pour commencer, après l'éprouvante traversée des Caraïbes ( si si, twès difficile ! ), on s'est laissé couler doucement dans la suante Carthagène, son centre historique coloré et très friqué, son port grouillant où nous attendait Mauriss ( merci à Luis et Sonia, de EnlaceCaribe, pour leur aide chaleureuse ), ses plages étrangement laides avec leurs buildings à touristes, son quartier des repuestos ( pièces détachées automobiles ), et au milieu de tout ca Getsemani, quartier fourni en auberges et restaux pas chers, notre camp de base pour les 10 jours passés dans cette ville ( à ne strictement rien faire ).

P1040847.JPG

P1040824.JPG

 

On s'est ensuite dirigé au Nord vers Santa Marta, avec une escale au volcan Totumo, petit monticule de 15 mètres de haut et 3 de diamètre, dans lequel on peut se baigner dans une boue, semble-t-il curative. L'expérience est surtout amusante lorsqu'il n'y a pas une foule de ricains qui se poussent dans le petit cratère, qui plus est sous une pluie battante. Voilà la raison pour laquelle vous ne nous verrez pas couverts de boue, jouant des coudes au milieu d'énormes écrevisses nord-américaines.

 

P1040858.JPG

 

Aux alentours de Santa Marta, ville inintéressante aux pickpockets habiles, on peut rayonner en variant plaisirs et altitudes...

 

Ce qui fut autrefois un paisible village de pêcheurs, Taganga propose aujourd'hui aux touristes toujours plus nombreux à s'aventurer en Colombie de nombreuses excursions en mer, pour plonger avec des bouteilles ou simplement observer le fond marin en masque et tuba. On a testé la deuxième option, aussi appelée snorkeling, malheureusement la visibilité est un peu restreinte, surtout quand on compare avec les eaux limpides de Cahuita au Costa Rica...

 

P1040880.JPG

 

Après la plongée il nous fallait retrouver un peu de fraicheur, et c'est à Minca, dans la Sierra Nevada de Santa Marta, qu'on a trouvé notre bonheur. On a calé le camion dans le parking étroit de la Casa SansSouci de Cristobal où l'on est resté une semaine, à glander, marcher, se baigner et surtout pour moi soigner Anaele qui a mal supporté la rivière à cinq degrés celsius.

 

P1040900.JPG

P1040892.JPG

 

P1040904.JPG

P1040906.JPG

 

 

P1040914

 

Une fois guérie et reposés, on a fait un saut au parc Tayrona, apparemment à ne pas rater. Bon, je vais faire le blasé de la Caraïbe, c'est vrai que c'est beau, maintenant ca n'explique pas le prix d'entrée outrageant ( presque 40 euros pour nous deux et le camion, sans compter Chlip' qu'on a bien fait de pas déclarer ), et on peut à peine se baigner... La ballade dans le parc est quand même jolie et si on enlève les transats ca peut donner une idée de la première vision des espagnols débarquant sur le nouveau continent.

 

P1040923.JPG

 

 

P1040930.JPG

De là on hésitait. Partir ou pas vers Maracaibo, au Vénézuela, pour faire la boucle du lac du même nom et atterrir à Bogota par la route de Cucutal et Pamplona. On y a réfléchi tout en s'enfoncant dans la péninsule de la Guajira, où le mot route n'a plus la même signification, où il serait plus approprié de parler de piste, voire parfois de traces dans le sable. Pas de soucis pour Mauriss au plus haut de sa forme,  qui n'a pas encore connu l'essence bon marché de la zone frontalière... Car en effet si on a abandonné le Vénézuela ( pour différentes raisons pratiques, assurances, routes impraticables... ), ses pleins à deux euros et sa révolution bolivarienne, on a quand même goûté à son essence frelatée du côté colombien. De toute facon pas le choix car, face à la concurrence déloyale des vendeurs au bidon qui emplissent les bords de route d'Uribia à Curumani, les pompes ne prennent même plus la peine de remplir leurs réservoirs. Résultat : le carbu encrassé, le moteur perd de sa vigueur et l'ascension jusqu'à Bogota devient une épreuve... vibratoire.

P1050007.JPG

P1050006.JPG

 

Alors entre deux contrôles de police, on s'arrête à San Gil pour profiter de l'offre régionale en SPORTS EXTREMOS... C'est eux qui l'ont dit, enfin ce qu'il faut entendre par là c'est rafting, canyoning, parapente, tyrolienne, etc... Pour le coup c'était presque pas amplifié car je me suis jamais autant marré dans un bateau gonflable et dans des conditions de sécurité misérables, bon et le coup de l'escascade (grimpette dans une chute d'eau), pfff crevant !!!

 

P1050002.JPG

 

Et pour reprendre des forces après cette journée éreintante, rien de mieux que quelques hormigas culonas, des fourmis au gros derrière, frites et salées, spécialité du coin, présentée comme un met délicat, apprécié des gourmets. Bon app' les aventuriers du palais !

 

P1050027.JPG

 

Avant de se perdre dans la capitale, on s'est retrouvés dans la paisible bourgade de Barrichara, qui conserve encore aujourd'hui son aspect original, du temps de la conquista. C'est très beau, tous ces murs blancs jonchés de tuiles rouges, et les ballades dans le coin sont très agréables.

 

P1050047.JPG

 

Mais Jill arrivait bientôt et il était temps pour nous de rejoindre l'immense Bogota, ses travaux interminables, ses mécanos ... et sa gaypride !

 

P1050057.JPG

 

Allez les enfants il est déjà l'heure de se coucher, demain je vous parlerai d'Antonio de Manizales, je vous raconterai l'incroyable hospitalité des colombiens, nos brefs passages à la ferme de Cynthia et Denis, notre assaut du marché d'Otavalo... et les pouces tendus des militaires tout le long de la Panamericana.

 

Faites de bonnes grêves.

 

Père Leo Castoriadin.P1050257.JPG

Partager cet article
Repost0
18 août 2007 6 18 /08 /août /2007 20:23

Pour totalement clore le blog nous vous mettonsquelques photos de personnes rencontrées sur notre route malheureusement il nous manque des personnes.

Partager cet article
Repost0
15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 17:29

Enfin !! Nous sommes le 15 aout  et nous trouvons le courage de se remettre sur le blog pour tout de même conclure sur ce fabuleux voyage.....on commence par de la tof de tte beauté!!

Ca reprend depuis Potosi dans les environs du 20 mai ( à quelques jours près) On peut apercevoir Léo à la sortie des mines bien connues du Cerro Rico....Mais que tient-il dans ses mains ???Un indice ca va faire BOUM : )

Normal clope à la bouche ...

(sans commentaire)

La voila la montagne percée comme un gruyère de ses multitudes de tunnels arpentés chaque jours par des tas de mineurs, les dents verdis par la coca, s'usant la santé à petit feu pour leur survie et nous touristes arpentant les mêmes couloirs comme à une visite de musée, d'ailleurs vous  pourrez y trouver un petit musée dans la plupart des mines...

Le voyage se poursuit au sud lipez à côté du salar d'uyuni , une traversée en 4x4  de 4 jours dans des déserts magnifiques à près de 4000m d'altitude...attention les yeux!!!

Oui elle est bien rouge l'eau, d'où son nom : Laguna Colorada. Sa couleur provient des micro-organismes peuplant ce bassin, nourrissant les flamands, ce qui explique leur couleur rosée. D'oh ! Rosééé !

Des eaux thermales dans un endroit insolite, mais faut pas croire dehors il fait grave froid ! la sortie est bien rude, rhume assuré !

La Laguna Verde.

Notre chariotte. Bindiou ! ya point d'boeufs pour la pousser !

Des fumerolles, qu'étaient censés être des geysers paraît-il...

El arbol de piedra !

Le Salar, dernier jour du périple, on a eu la chance d'y admirer le levé du soleil, et de profiter du paysage salé pendant 6 heures grace à nos compères d'Israel qu'en pouvaient plus de cette beauté glaciale (vu le froid de batard)...

Le cimetière de train.

Argentina nous revoilà ! (mais tu n'aura pas nos sacs à dos, car on a le "Peruvian training" !!)

Les chutes d'Iguazu et les missions jésuites de San Ignacio.

Communauté Guarani.

Buenos Aires

et enfin return to paris !

bien arrosé...

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 21:11

Jesus Christ ,oh my god,à Cochabamba (Bolivie)

retour au point de départ, Buenos (que buenos) Aires, 14 juin 2007

Salut la compagnie ! (on a pas une folle envie de rentrer)

enfin des nouvelles, les premières depuis La Paz, nous ne vous avons pas oubliés, serrés dans les bras de deux jolies boliviennes, c'est pas faute d'essayer mais bon...

vous aurez bientot incessament sous peu (et surtout si ça marche) un petit topo photographique de ce qui s'est passé depuis environ un mois et demi.

à bientôt

Eiffel tower ,version mini moi. Sucre (Bolivie toujours)

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2007 4 10 /05 /mai /2007 02:05

La Paz, 10 mai

Petit retour en arrière sur les peripéties depuis Ayacucho,tout d'abord  nous sommes revenus à Pisco histoire entre autre de revoir les deux petites serveuses qu'on avait quitté un mois auparavant ,ce qui leur fit extrémement plaisir vous vous en doutez, et d'éviter les 22h de pistes délabrées qui nous séparaient de Cuzco . Sur place on s'met bé comme vous pouvez le voir hôtel avec piscine dont on profitera au maximum. Pendant que les filles bossent on visite les ruines Inca de tambo colorado (entre nous n'y allez pas surtout pas et qui plus est avec un guide qui parle le françoise!!). On quitte Pisco avec une petite boule dans le ventre pour Julien et une grosse envie de revenir direction gringoland ou Cuzco.

Cuzco étape obligatoire pour aller voir le fabuleux site du Machu Picchu et les nombreuses ruines alentours (Pisac, Ollantaytambo, Chinchero .....), ville ultra touristique mais qui garde un certain charme avec ses bâtisses coloniales construites sur les fondations Inca. On aura également profité des free drinks que les boîtes de nuit offrent allégrement sur la Plaza de arma, courte nuit avant d'attaquer le trajet jusqu'à Agua Calientes avec pour changer un voyage en train, le seul moyen d'accès ou presque extrémement coûteux pour les touristes uniquement car Perurail détient le monopole. De la ville deux possibilités pour atteindre le Machu Picchu en bus,la encore pas donné ,ou à pattes pour les courageux ou fauchés en gravissant une multitude de marches mais ainsi profiter du site avant le grand débarquement. Vu le prix d'entrée la encore abusé nous passerons la journée sur place en profitant de tout ce que pouvait offrir le lieu, notamment une jolie balade sur le Huayna Picchu (la montagne que l'on peut voir derrière le site) sans des foules de gens, l'endroit étant limité jusqu'à un certain nombre de personnes pour la journée. Malheureusement on n'aura pas pu visiter les différents musées compris dans le boleto turistico à cause de la fête du travail. La route continue vers Puno et le lac Titicaca.Arrivés sur place on se prend pas la tête et on prend un tour proposé à l'hôtel, 2 jours une nuit sur le Lac, avec la visite des îles flottantes Uros, et les deux principales îles du côté péruvien du lac. On est accueilli chez Simona, petite vieille bien gentille qui parle bien mieux Quechua qu'espagnol, ou du moins avec nous, qui fait peu d'efforts de communication. Le soir petite fête organisée par les locaux, avec musique danse et bière (pas à foison), tous les touristes en habits traditionnels. Ambiance assez bon enfant.

On arrive en Bolivie le 5 mai, changement d'heure, plus que 5 h de décalage avec la France, c'est d'ailleurs ici qu'on apprend l'élection de notre nouveau président, et que la question se pose : 5 ans d'exil ?

Partager cet article
Repost0
5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 05:31

Nous voilà face à une nouvelle frontière, la Bolivie et ses nombreux secrets nous attendent...on quitte quand même le Pérou avec un certain regret, enfin on a surtout envie de revenir explorer ce pays de long en large, et d'approfondir les quelques rencontres (que l'on gardera pudiquement pour nous...) faites dans ce fabuleux pays ! La France nous semble bien lointaine désormais, même si la date du retour se rapproche inévitablement... à moins que : l'on se décide à rester pour de bon !!!

On vous embrasse tous chaleureusement, les amis, les familles, les romains, les noëls, martin, côme, maxime, ronan, jet, xav, steph', mag, sylvia, brigitte, roger, colette, antonio, les zoots ou ce qu'il en reste, ceux qu'on aime et qu'on ne nomme pas malgré tout, brothers and sisters in arms, don't give up the fight,,,

Partager cet article
Repost0
21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 21:19

 

Ayacucho, 21 avril,

Yo !

On a annulé la petite balade car une manif bloquait le passage à grands coups de pierres et de route défoncée... Avec l'arrivée des manifestants tous les commerçants s'enfermaient à double tour derrière leur gros rideaux de fer, valait mieux être de leur côté ! Il ne faisait pas bon trainer dans la rue. Pour le coup on a anticipé notre départ pour Tantamayo, un petit village perché dans les andes, donc loin de tout. Bien sûr l'accès est bien difficile, on a du mettre 3 jours pour le rejoindre, avec une étape sur le chemin à Huallanca, où on était les seuls gringos, compréhensible vu le peu d'intérêt touristique du coin, et l'état de l'hôtel (miteux, c'est peu dire !). On y a rencontré deux filles sympas, Yensil et Gladys, qui tenaient un bar, et avec qui on est parti se réchauffer la gueule aux sources d'eaux thermales à proximité. On l'a compris bien vite, leur but était de nous marier, qu'on leur fasse des gringuitos... Sans nous ! On a réussi à se sauver direction la Union, encore une ville sans intérêt, pour nous ça a été une ville-dortoir. Le lendemain, enfin, on rejoint Tantamayo après 5h de minibus, à tout casse on devait être 25 pour 16 places assises, avec du supplément de passager sur le toit. Crevant ! Malgré la fatigue, on se fait une bonne balade l'aprèm pour visiter les ruines pré-incas de Piruro, perchées dans les montagnes. Genre d'immeubles de 3-4 étages, étonnantes constructions. Le soir on se pèle grave à plus de 3000 mètres d'altitude. Le lendemain la patronne du gîte et le chien-renard de la maison nous accompagnent voir le site de Susupillo, une bonne grimpette de 3h pour arriver à cette forteresse érigée pour contrer les invasions amazones. Mais le plus dur nous attend le jour suivant avec le site de Japalan, 4 à 5h de marche fatiguante rien que pour l'aller, mais les ruines en valent l'effort. C'est les plus grandes du coin, et surement les plus hautes, avec un magnifique panorama sur les montagnes alentours.

C'est décidé, fini les treks ! (manque encore la marche jusqu'au Macchu Picchu qu'on ne peut éviter...).

Depuis, on enchaîne les villes : Huanuco, avec ses innombrables canons de la beauté, on vous la conseille pour son extraordinaire concentration de bêtes de meufs (avis aux amateurs !). Dommage qu'on ai pas le temps d'y passer une petite semaine, histoire de profiter des soirées animées du week end (on est resté sur notre faim...). Petite folie après la semaine en cambrousse, on s'est payé une nuit à 70 nouveaux soles (environ 17,50 euros) dans un hôtel tout confort (avec pourtant que deux étoiles), minibar, chaîne Hi Fi, TV cablée, salle de bain spacieuse et propre (sans oublier le traditionnel cafard, tout de même), jolie réceptionniste... Le grand luxe ! On the road again à travers les montagnes, Huancayo, trois heures de galère dans la gare routière et le froid, et enfin AYACUCHO !!! Mauvaise saison pour le tourisme, donc pour nous impossible de faire la visite prévue par manque de gringos affamés de ruines. Pour une fois qu'on aimerait bien en voir plus... Pour se consoler, on déguste l'alcool de caña (canne à sucre) du nord du pays, au moins 45 degrés, selon le vendeur : " t'en bois 4 tu tombes ! ". Il avait pas tord le cochon ! Pour Leo ça s'est fini en boîte, mais impossible de ramener les copines à la maison, sous ordre du gardien, pourtant ça aurait fait plaisir à Julien qui s'était effondré dans la chambre...

Ce soir on part à Pisco, pour éviter les 22h de pistes qui nous séparent de Cuzco, et au passage revoir les ptites serveuses de Paracas.

Ptite pensée pour vous en France : Faites le bon choix, on sait que c'est difficile !

Ciao les amis ! Joyeux anniversaire ELSEone, désolé pour le retard... t'aura ton cadeau au retour, un joli bonnet péruvien ! dla belette ou pas ? 

Partager cet article
Repost0
12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 02:57

 


























Huaráz, 11 avril

Salut les amigos !

Reprenons où on vous a laissé il y a 2 semaines...

Chiclayo, une nouvelle bonne grosse ville, où on a bien glandouillé, mais on quand même pu admirer une reproduction de la tombe du seigneur Sipán, enterré avec ses femmes, ses lamas, chiens, et gardes du corps, sans compter des tas d'offrandes, authentiques celles-ci, comme de nombreuses céramiques et des bijoux. Encore visite de quelques ruines, pas fascinantes... à part ça on a refait craquer des serveuses, mais on était pas très attirés. On a rencontré des alcooliques bien amochés, qui voulait pas nous lacher, en se demandant dans quel traquenard ils voulaient nous mener. Pas possible de se prendre une cerveza peinard !

Départ pour Chachapoyas, 10 heures de route au lieu de 20 d'après le guide. On a fait connaissance avec Marco, qui arrivés à destination, nous a fait la visite de la ville, puis nous a emmené chez un de ses potes qui nous a fait un récapitulatif des excursions a faire dans la région d'Amazonas. L'embarras du choix ! On s'est restreint au magnifique site de Kuelap, ville protégée par d'imposantes murailles et perchée en haut d'une montagne, très bien conservée, contrairement aux ruines de la côte. D'ailleurs il faut vraiment avoir envie de les voir, car il faut plusieurs heures sur une piste tape-cul (mais c'est rien à côté de ce qu'on a pu faire après) pour 2 heures de visite, fort intéressante cela dit.


Puis on continue la route direction Cajamarca, via Celendín, un voyage très éprouvant ! 40 personnes dans un bus en piteux état, des poules sur le toit et une dans le car, ça puait le llama, ça sentait fort la paysanne, et la gosse d'à côté qui se chiait dessus... Sans oublier les divers arrêts pour régler la roue, qui avait une première fois explosée : vous vous en doutez on était les seuls gringos du voyage. Tout ça pendant 24h. La route, bien que périlleuse (on a plusieurs fois cru dévaler les montagnes andines lors d'un virage serré) offrait des panoramas exceptionnels !

On arrive à Cajamarca avec un minibus et trois heures supplémentaires, contents mais exténués. On se trouve un hôtel pas cher, et pour cause : bien que parfaitement placé sur la Plaza de arma, notre chambre ne disposait pas vraiment de fenêtre, sinon une ouverture vitrée dans le toit, et une douche bien dégueulasse... enfin on avait un toit ! La ville, du moins le centre historique, était plutôt agréable, avec ses églises surchagées d'ornementations. Un petit tour le premier jour, histoire de boucler les monuments importants : La chambre du rachat, ou de la rançon, le siège de l'inca, le complexe Belen et l'église francisquaine. A Cajamarca fut exécuté Atahualpa, le dernier empereur Inca, alors en conflit avec son demi frère Huascar. Pizzaro, profitant de la situation, s'empara du premier, le fit prisonnier et l'étrangla après qu'il lui ait offert une énorme quantité d'or et d'argent en échange de sa liberté. C'est plutôt bref mais ça permet de recadrer la ville dans son histoire.

Le lendemain on se relaxe dans les eaux thermales des Baños del Inca, on en ressort complètement zen pour une balade de 2 heures jusqu'aux ventanillas de Otuzco, tombes creusées dans la roche sur un flanc de montagne. Puis le site de Cumbe Mayo, en tour organisé pour changer : un aqueduc très ancien, creusé lui aussi dans la roche, avec seulement trois mètres de pente sur 3 kilomètres de long, qui mène au pacifique, selon le guide ! Un autre aqueduc mènerait à l'atlantique, mais ça on y croit peu. Le plus impressionant, les centaines de touristes qui affluaient, semaine sainte oblige, créant un embouteillage tout le long du canyon... On pouvait observer des tas de figures dans les roches, souvent avec un brin d'imagination, comme la Vierge, un dinosaure, un éléphant, des touristes, un pirate, un vagin et son complément plus loin... enfin pour voir tout ça ils ont du abuser de l'ayahuasca !

On quitte la ville avec précipitation et une bonne gueule de bois, dans un car 4 étoiles, pour, à Trujillo, faire une réserve de tabac à rouler, et repartir aussi sec pour Huaráz, où l'on se trouve actuellement. A proximité, le site de Chavin de Huantar, fabuleux temple construit il y environ 3000 ans par une civilisation qui maitrisait les mathématiques, l'astronomie, et un système d'irrigation impressionant se trouvant sous le site permettait de faire trembler la terre de façon à dominer les populations avoisinantes. On s'imagine les chamans défoncés au San pedro et à d'autres substances hallucilogènes célebrer des cérémonies sur l'immense place sacrificielle. Dans les galeries sous-terraines un ingénieux procédé technique permettait d'y voir sans torche, de jour du moins, avec de nombreuses cavités qui laissaient passer la lumière du soleil. De même pour la musique, qui emplissait tout l'espace et permettait aux chamans de méditer pour obtenir des visions (toujours grâce à l'usage de plantes) dont ils rediscutaient en comité restreint. Au centre on trouve un monolithe représentant  un homme félin, le clou du spectacle !

On a bien fait d'accepter les services d'un guide, apparement lui même chaman, car ce fut une visite très enrichissante, et la journée ne s'en est pas finit là. Il nous emmena faire une grimpette jusqu'au mirador, sous une pluie battante (c'est la saison !) puis nous a invité chez lui pour se réchauffer en buvant un pti KaWa. On a essayé divers instruments de musique, un coquillage des îles galapagos, des percus, une céramique qui siffle par un ingénieux système hydraulique, une petite flûte, malheureusement pas moyen de se rappeler des noms de tous ces instruments. Puis il nous a également fait essayer des parures cérémoniales, chapeaux et masques. Rencontre fort sympathique, d'autant plus que c'est la seule personne qui nous ait ouvert sa porte, sans rien attendre en retour. On devait partir avec lui le lendemain pour une communauté proche, assister à une cérémonie avec musique et folklore, mais rendez vous raté, comme notre bus du retour, on reviendra !

Le retour à Huaraz fut pénible, la pluie de la veille avait recouvert la seule route de boue et pierres, ce qui nous a bloqué 4 à 5h avec des centaines d'autres personnes.

Demain ptite balade de prëvue au bords d une lagune du parc huascaran

lordi bug donc on va vous laisser

â bintôt la compagnie !

Partager cet article
Repost0
28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 22:23



Chiclayo, 28/03/07

¡ hola muchachitos-tas !

Ca fait un bail qu'on donne pas de nouvelles sur cette magnifique page blog (!), mais nous sommes toujours belle et bien vivants, malgré la traversée de perilleuses cités péruviennes... où le mot "gringo" fuse a tt va!

Depuis notre dernier article, nous avons survolé les fameuses, fascinantes et mystérieuses lignes de Nazca (vous savez ces immenses dessins d'animaux, de plantes et de constructions géométriques tracées à même le sol en plein désert !). Plusieurs théories émises à leur sujet : celle de Maria Reiche pousse à croire en un calendrier astronomique, la représentation de différentes constellations (la Grande Ourse à travers le singe par exemple...), d'autres pensent à une communication avec les dieux, ou encore à des pistes d'atterissage pour E-T... Le doute subsiste : qu'en pensez-vous ? Aucun doute par contre sur la médiocrité du musée qui (selon le guide) est à voir absolument pour une première lecture des lignes. Grosse barre de rire ! Par contre on a beaucoup apprécié la visite des tombes de la civilisation Nazca, suivie de celle des ateliers de céramique et d'orpaillage. Très instructif, mais on envie pas les mecs qui bossent avec du mercure toute la journée.

De là nouveau départ, cette fois direction Paracas, ses plages, ses hôtels et resto touristiques et ses îles Ballestas, où l'on a longtemps extrait du guano, pas étonnant vu la quantité de piafs (cormorans, pétrels et fous blancs) qui squattent dans le coins et se disputent la place avec les phoques et quelques pingouins. Sur le chemins des îles on croise un immense géoglyphe (candelabre)de 200m de haut et 60m de large, représentant la cruz del sur (la croix du sud) qui aidait a la navigation des cap-horniers. A part ca on a rencontré deux ptites miss, en fait les serveuses de notre resto préféré qui doivent avoir une dizaine de photos de nous sur leur portable (le charme francais, you know!) mais rien de très concret...

Let's go ,girls! Vamos a Lima histoire de dire a notre retour qu'on aura foulé les rues de la capitale... Lima ville très étendue où il est impensable de se déplacer a pied si tu veux passer d'un quartier a un autre, on l'a fait une fois puis rapidement prévu un budget taxi.Pas de metro ici et ce qui n'est pas plus mal et nous n'avons pas non plus essayer de piger le sytème des micro-bus qui sont partt et vont partt..mais va savoir où. Dans le centre historique, la plaza de arma est une vraie plaque tournante de la drogue où de nombreux mec viennent t'accoster pour te vendre ts types de prod....tt proche on aura bien kifé le monastére des Franciscains, la casa de la inquisición et la rencontre avec Luis ,qui parlait un poco frances, et Marcel ...deux barges avec lesquels on aura passé un petit moment. Dans San Isidro, le quartier où l'on créchait, on  aura visité el museo de la nación qui traite plutot bien des différents peuples qui ont habité les regions  du sud du continent, également bonne expo photo retracant l'histoire du sentier lumineux et du MRTA. Dans Barranco on a  surtt profité des bars pas animés malgré la musique a te casser les tympans. Nous quittons Lima après 4 jours bien remplis et sans regret direction Casma.

Casma ville pourrie où les regards sont de plus en plus pesant , il n'y a rien a y faire a part la visite du cerro sechìn une cité en ruine dont les murailles gravées sont vraiment magnifiques. Représentant des tetes et corps coupés ou seuls subsistent entiers les guerriers victorieux.

Puis Trujillo dans le but de continuer notre route des ruines: le site de Chan Chán (la capitale Mochés) avec sa citadelle impressionante , la huaca Esmeralda et la huaca del Arco de Iris deux pyramides ,ornées de gravure ,sur lesquelles tu grimpes. Pour finir la huaca del Sol et de la Luna deux édifices a te couper le souffle aussi bien par leur taille que par les peintures recouvrant les murs.

Et enfin nous voici a Chiclayo dans le nord du pays pour de nouvelles aventures  et visites en perspective.

Partager cet article
Repost0
17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 01:30

 

Nazca, le 16 mars

Nous voici depuis peu à Nazca, dans le but évident de survoler et admirer les lignes du même nom...il nous aura fallu plus de 20 heures et trois bus pour arriver jusqu´ici ! Vous comprendrez qu´on soit bien fatigué surtout aprés les 2 jours de marche dans le canyon de Colca le plus profond du monde,un dénivelé de 3200m quand même, d´après le guide du tarou ou le guide le plus obsoléte actuellement en vente...Nous avons pu également y observer l´oiseau sacré des andes : le Condor dont un royal(en tof svp) un spectacle fabuleux et impressionant  qui n´est pas permis de voir pour tous les touristes du coin! Na! Petit bonus une remontée à dos de mules jusqu´au village de Cabanaconde (3200m)ou ns attendait Yamil et une chambre confortable,malgré la fraicheur du coin. On a profité de sa chaine pour lui faire decouvrir Tryo et se faire plaisir aux tympans (marre de la cumbia).

Ciao bises a tous et ttes

Partager cet article
Repost0