là muchachitos !
Eh bien nous y voilà, en America Latina. Depuis les environs de Los Angeles, les immenses panneaux publicitaires nous le laissaient dejà presager, par leur matraquage hispanophone (Mc Donald, me encanta...). Mais revenons-en où nous nous etions quittes. (desole pour les accents aigus, il manque encore à mon arc une flèche d'importance, la maîtrise du clavier qwerty).
Lorsqu'on s'est enfin decide à quitter Seattle, sous des trombes de pluie, on ne s'attendait pas à ce que cette fichue meteo y mette son grain de sable. Nous avions prevu de visiter le Mont St Hellen, un volcan situe au sud est de la Rainy City, et qui est entre en eruption il a de cela vingt ans. On s'imaginait dejà les panoramas fantastiques, les coules de lave petrifiees et les forêts calcinees. C'etait sans compter la neige et nos pneus lisses. On a fait demi-tour dans la brume, en essayant d'eviter les arbres morts au milieu de la route qu'on esperait ne pas se refermer devant par les rangers, ce qui est la coutume en hiver (fermer les routes j'entend bien, et non pas bloquer les frenchies sur une montagne endiablee).
Nico, pas las pour un sou, nous attendait à Santa Clara quelques jours plus tard, alors nous decidâmes de reprendre le chemin du Sud, direction la Californie et ses hippies aux cheveux fleuris.
Le temps ne s'ameliorait guère, et c'est au milieu d'une tempête que nous decouvrimes la côte Oregone, sa route 101 et ses plages envahies d'arbres morts. Lors d'une accalmie, nous primes à notre bord Gabriel, quebecois trempe mais plein d'espoir de rejoindre le sud et son soleil radieux au plus vite, lui aussi. En remplacant Anaele au volant, ou devrais-je dire à la barre, il nous permit d'atteindre Santa Clara en deux jours, et d'arriver tout juste pour l'apero chez l'ami Nico.
Nous restâmes plus de temps que desire à Santa Clara, car nous y attendions la mastercard d'Anaele, arrivee à expiration. Ce laps nous permit de visiter San Francisco, où nous ne rencontrâmes pas de hippie fleuri, et de randonner dans le parc du Big Sur, à la recherche des sources d'eau chaude. L'hospitalite de Nicolas est sans egal, et que dire des pommes et oranges qui emplissent son jardin. J'espere que nous aurons l'occasion de le retrouver plus au Sud, pour de nouvelles aventures...
Quant la fameuse carte arriva, nous partimes pour Los Angeles, le peur au ventre, car Pierre, compagnon rencontre à Montreal, nous en avait conte les six-voies et les heures perdues dans le traffic. Une ville autoroute, qui n'avait pour nous d'interêt que d'y retrouver Lorenzo, parti comme Nico etudier aux Etats-Unis. Je dois avouer qu'on a ete plutôt bien surpris. Une fois depasse les gros axes, nous nous sommes retouves au milieu d'une banlieue plus que bourgeoise, connue sous le nom de Beverley Hills, avec ses jardins sans cesse entretenus par des mexicains consciencieux, et des voitures plus que luxueuses. Lorenzo habitait un immeuble dans ces environs, avec un toit equipe d'une piscine et d'un jacuzzi. Comme dans une communaute Erasmus, toutes les personnes rencontres lors de notre sejour à L.A. proviennent de pays exotiques, du Japon au Kazaghstan, en passant par le Bresil, la France et bien sur l'Italie.
Coucher de soleil sur Venice Beach.
Malheureusement, mon ami rital etait en periode d'examen, et nous ne nous arretâmes que quelques jours, avant de repartir vers le Grand Canyon.
Au bord de la route 66, au réveil.
Et là, mon ami Ronan tu as bien raison, car Mauriss fait parfois ses caprices, et pas toujours au meilleur moment. C'est ainsi qu'on s'est retrouves, un dimanche après-midi en pleine autoroute, sans plus de freins, les barings droits defonces, l'essieu et les disques rayes. Ca nous a valu un arrêt de deux jours a San Bernardino, à deux heures à peine de L.A., des frais de remorquages et de reparation, ces derniers peut-être moins important que d'ordinaire j'espère car pratiques sur le parking de Mario et sa famille, à partir de pièces usagees (et première "visite" de casse pour moi). Merci encore Mario, y que te vaya bien.
Juste un aperçu, parmi les 150 milles photos prises en deux jours...
Nous voilà au mexique, quelques formalites, un permis de sejour de dix ans pour Mauriss, qui va en profiter pour se refaire une sante.
Bonne fêtes à tous, gros bisous !
Ici il fait 30 degres à l'ombre.... jejeje.
